Mal-être dans les travaux de groupe étudiants étrangers

Vrai mal-être

Pour les travaux de groupe étudiants étrangers, participer peut rapidement devenir source de stress et de mal-être. Mais, ce n’est pas systématique et tout le monde, étranger ou non, peut être impacté. Dans mon expérience, il m’est arrivé très souvent de me sentir non désiré dans un groupe. Entre chuchotements, regards et réactions implicites de certains camarades, le malaise s’installe vite et n’est pas facile à gérer.

Voyons ça

Être choisi en dernier dans les travaux de groupe étudiants étrangers

Depuis mon arrivée en France, il m’est arrivé parfois d’être la dernière personne choisie pour les travaux de groupe. C’est le moment où la prof dit : « Il vous manque quelqu’un ? » et l’on me dirige automatiquement vers le groupe qui a besoin d’une personne. De plus, j’y vais parfois parce que je n’ai pas le choix si je veux obtenir ma note.

Très souvent, certains réagissent presque aussitôt : « Ah non, nous sommes complets ». Même si X n’est pas présente en cours, on l’inclut quand même. Ainsi, même si ce n’est pas systématique, cette expérience de rejet ou de mise à l’écart se produit fréquemment et provoque un sentiment de malaise important.

Isolement et chuchotements dans les travaux de groupe avec étudiants étrangers

Dans le groupe, il arrive que certains chuchotent entre eux. On n’entend pas toujours ce qui se dit, mais on ressent clairement que certains ne souhaitent pas vraiment notre présence. Par conséquent, on se sent souvent exclu, même sans que les mots soient prononcés.

Ces situations génèrent :

  • un mal-être intérieur
  • un sentiment de manque de légitimité
  • la peur de proposer ses idées

Même lorsqu’on ne comprend pas tout ce qui se dit, le ressenti suffit à créer de la tension et de l’anxiété. Cela peut toucher tous les étudiants, mais pour un étudiant étranger, la barrière linguistique ou culturelle peut amplifier cette sensation de malaise.

Les conséquences du mal-être dans les travaux de groupe étudiants étrangers

Le stress lié aux travaux de groupe étudiants étrangers ne reste pas seulement dans la tête. Ainsi, il se manifeste aussi physiquement :

  • boule au ventre avant et pendant le travail de groupe
  • tensions musculaires dans le dos et les épaules
  • fatigue mentale et baisse de concentration
  • nervosité et irritabilité

Ces réactions corporelles sont normales mais difficiles à gérer. De plus, elles peuvent s’accumuler si la situation se répète à chaque travail de groupe.

Le mal-être peut toucher tout le monde

Il est important de rappeler que tout le monde peut être impacté, pas seulement les étudiants étrangers. Mais pour les étrangers, le sentiment de ne pas être légitime, d’être choisi en dernier ou d’être subtilement écarté est souvent plus intense.

Cette situation peut affecter la confiance en soi et la motivation, et provoquer un stress supplémentaire qui influence le rendement scolaire et le bien-être général.

Comment gérer le stress des travaux de groupe étudiants étrangers

Voici quelques pistes pour mieux gérer le mal-être lié aux travaux de groupe étudiants étrangers :

  • Exprime tes émotions : parler avec un professeur ou un ami de confiance peut aider à relâcher la pression. De plus, cela permet de se sentir moins seul.
  • Cherche du soutien : trouve au moins une personne dans le groupe ou en dehors qui t’écoute et te soutient. Ainsi, tu n’as pas à affronter la situation seul.
  • Affirme tes compétences : être choisi en dernier ou mis à l’écart ne diminue pas tes capacités ni ta valeur. Cependant, il est normal de ressentir du stress.
  • Prends soin de ton corps : sophrologie, sport, respiration ou simplement marcher peuvent aider à évacuer le stress. Par conséquent, ton esprit et ton corps retrouveront un meilleur équilibre.

En appliquant ces stratégies, tu peux retrouver confiance et mieux gérer les dynamiques de groupe parfois difficiles.

Conclusion

Les travaux de groupe étudiants étrangers peuvent être une source de stress et de mal-être, surtout lorsqu’on se sent mis à l’écart ou non désiré. Le manque de légitimité, les chuchotements, les regards ou les réactions implicites créent un malaise qui se traduit souvent par des symptômes physiques comme une boule au ventre ou de la fatigue mentale.

Et toi, as-tu déjà ressenti ce type de malaise dans un travail de groupe ou te suis-tu déjà senti exclu en classe ? Partager ton expérience peut aider d’autres étudiants à se sentir moins seuls et à trouver des stratégies pour gérer le stress.

Pour continuer à découvrir des témoignages et conseils sur la vie étudiante et la gestion du stress à l’école, je t’invite à lire :

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