Alternance et santé mentale
La santé mentale en alternance est un sujet encore trop peu abordé. Trouver sa voie, financer ses études, entrer dans le monde du travail… L’alternance promet de combiner théorie et pratique et séduit de plus en plus d’étudiant·es en France. Mais derrière cette promesse se cachent stress, fatigue et désillusion. L’alternance : tremplin ou véritable épreuve mentale ?
Santé mentale en alternance, le vrai plus
Commençons par le positif :
- Un pied dans le monde professionnel dès les études.
- Une rémunération qui permet d’être plus indépendant·e.
- Une expérience valorisante sur le CV.
Beaucoup d’alternant·es témoignent du sentiment de grandir plus vite, de se sentir “utile” et d’apprendre sur le terrain. Cette autonomie peut être très valorisante et bénéfique pour la confiance en soi.
Mais tout n’est pas si rose…
Le revers de la médaille de la santé mentale en alternance
Entre les journées en entreprise, les cours à rattraper, les devoirs à rendre et la vie perso, l’équilibre devient fragile.
Certains ressentent :
- Un manque de temps pour soi, pour souffler ou socialiser.
- Une culpabilité à chaque instant “non productif”.
- Un épuisement émotionnel, parfois jusqu’au burn-out.
À cela s’ajoutent les difficultés à trouver une alternance, le manque d’accompagnement de certaines écoles ou entreprises, et le sentiment d’être “entre deux mondes” ; ni pleinement étudiant, ni totalement salarié.
Mon témoignages sur l’alternance
“J’adorais ce que j’apprennais, mais j’avais l’impression de courir tout le temps.”
“J’ai dû apprendre à dire non ou presque et à poser mes limites, sinon je craquais.”
“Mon entreprise est top, mais à l’école, on ne comprend pas toujours notre charge de travail.”
Un témoignage pas isolé qui rappelle qu’au-delà des statistiques, il y a des humains avec leurs émotions, leurs peurs et leurs besoins.
Prendre soin de soi pendant une alternance
Même en période chargée, il est possible de préserver sa santé mentale. Voici quelques pistes :
- Mettre des limites claires entre travail, études et temps perso.
- Accepter de ne pas être parfaite.
- Parler de sa fatigue ou de son stress à ses proches, tuteur·rice ou psychologue.
- Planifier des moments “plaisir” chaque semaine, sans culpabilité.
- Se rappeler pourquoi on a choisi cette voie : c’est souvent une étape, pas une fin en soi.
En conclusion
L’alternance est une formidable opportunité… à condition qu’elle ne devienne pas une course contre soi-même.
Oui, c’est un défi. Mais avec du soutien, une bonne organisation et surtout beaucoup de self-love, elle peut être une expérience épanouissante.
Parce qu’au fond, réussir son alternance, c’est aussi apprendre à prendre soin de soi.
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