La reprise du travail peut s’avérer un véritable défi, surtout lorsque la santé mentale est fragilisée. C’est exactement ce que je ressens. J’ai cette boule au ventre, une sensation trop familière lorsqu’on se trouve épuisé, quand l’énergie manque, mais qu’il faut tout de même avancer. Cet article est un cri doux, un partage sincère pour celles et ceux qui continuent à travailler dans l’ombre, malgré la fatigue et l’anxiété. Parce qu’on n’en parle pas assez : reprise du travail et santé mentale font rarement bon ménage. Pourtant, ce lien invisible pèse lourd.

1. Reprise du travail et santé mentale : quand cela devient une épreuve mentale

La veille du retour au travail, il est souvent difficile de trouver le sommeil. Les pensées deviennent envahissantes et prennent le dessus. Le regard des autres semble aussi peser, amplifiant l’anxiété, surtout quand on craint de ne pas être à la hauteur.

2. Reprise du travail malgré la fatigue mentale : pourquoi on continue ?

Il y a d’abord la peur des impayés ou des sanctions, un facteur qui nous pousse à continuer, même lorsque notre esprit est au bord de l’épuisement. Ensuite, la pression sociale de rester productif envahit tout notre être, même dans nos moments de faiblesse. Il y a aussi l’envie de maintenir un semblant de normalité, de ne pas perdre pied, et la peur d’être perçu comme paresseux ou de ne pas “faire sa part”.

Mais plus profondément, il y a cette culpabilité… Cette culpabilité de penser que l’on surcharge nos collègues. De se dire qu’en prenant une pause, quelqu’un d’autre devra forcément assumer notre travail. Ces pensées prennent une ampleur démesurée, et parfois, cette culpabilité est plus difficile à supporter que l’épuisement lui-même.

3. Santé mentale au travail : ces petits gestes pour survivre à une journée difficile

Parfois, il suffit de petites actions pour alléger notre quotidien :

• Préparer sa tenue la veille pour alléger la charge mentale dès le matin.
• Se répéter une phrase douce chaque jour : “Je fais de mon mieux, c’est suffisant.”
• Se ménager une pause rien que pour soi au cours de la journée.
• Noter ses ressentis le soir, une méthode pour vider la tête et relâcher la pression.

Ces petites habitudes peuvent paraître come on dit simples, mais elles aident à mieux vivre les journées difficiles.

4. Reprise du travail avec un mental fragile : une pensée pour ceux qui tiennent bon

Je tiens à adresser une pensée spéciale à toutes les personnes qui sourient, mais serrent les dents en silence. À celles et ceux qui se battent chaque jour sans que ça ne se voie. À ceux qu’on juge sans comprendre. Vous êtes incroyablement courageux. Même si personne ne vous le dit.

Conclusion douce et réaliste

Reprendre le travail avec un moral fragile, ce n’est pas un caprice. C’est une épreuve réelle, invisible mais bien présente. Ce n’est pas de la faiblesse. C’est de la résilience. Si tu te reconnais dans ces lignes, sache que ce que tu ressens est partagé, même si chacun le cache à sa façon moi en première. Et tu as le droit d’avoir du mal, tout en continuant. Donne-toi du love, sincèrement.

🌿 Merci pour ta lecture. Si tu t’es reconnu·e, d’autres articles t’attendent, toujours à ton rythme.
Kashifatou Ibitowa – Donne-toi du love 💖